jeudi 19 janvier 2023

La Femme Tunisienne

La Tunisie est souvent citée comme étant à l'avant-garde des droits des femmes dans le monde arabe, en raison du statut unique de la femme tunisienne. Depuis l’adoption en 1956 du

Code du statut personnel (CSP), les Tunisiennes se sont engagées plus largement dans le développement du pays. Plus récemment, elles ont joué un rôle central durant la transition démocratique qui a suivi la révolution.

Depuis que j’ai pris mes fonctions à Tunis, j’ai pu observer à maintes reprises la place importante de la femme tunisienne dans la société et dans le monde professionnel. Un nombre croissant de femmes occupent aujourd’hui des postes de direction aux plus hauts niveaux de la fonction publique et du secteur privé. Par ailleurs, les indicateurs sont encourageants : le pays se classe 4ème en matière  d’égalité de genre dans la région MENA. Les femmes tunisiennes ont un taux d’alphabétisation de 72 %, représentent 42 % des étudiants du supérieur et occupent 36 % des sièges parlementaires.

Se pourrait-il cependant que ces chiffres masquent une réalité plus contrastée et soulignent une disparité géographique et sociale ? Selon le Global Gender Gap report 2020,

la publication  du Forum économique mondial sur l'inégalité hommes-femmes,  le classement de la Tunisie en matière d’égalité de genre a chuté, entre 2006 et 2020, du 90ème au 124ème rang, sur un total de 153 pays. La tendance de l’indice global se retrouve au niveau des sous-indices. La Tunisie passe ainsi du 97ème au 142ème rang en matière de participation économique et opportunités de travail, du 76ème au 106ème rang en matière d’éducation et du 53ème au 67ème rang en matière de participation politique.  Malgré son apparente bonne performance par rapport aux autres pays de la région MENA, la tendance en Tunisie est alarmante, les acquis sont fragiles et le chemin vers l’égalité reste long.

En effet, si les femmes représentent 67 % des diplômés du supérieur, elles ne représentent que 24,6 % de la population occupée. Le chômage touche deux fois plus les femmes (22,5 % ) que les hommes (12,4 %) et cette disparité est encore plus exacerbée dans les régions de l’intérieur du pays (Gabès, Kasserine, Jendouba, Kébili, Gafsa et Tataouine) où le taux de chômage féminin atteint une moyenne de 35 %. Par ailleurs, seulement 23,3 % des nouveaux crédits au logement sont accordés aux femmes, et elles continuent d’être victimes de violence globale, c’est-à-dire, d’au moins une forme de violence (physique, sexuelle, psychologique ou économique).

Malgré leurs résultats universitaires, les jeunes femmes pâtissent d’une faible intégration dans la vie économique. La décélération des recrutements dans le secteur public, qui compte 39 % de femmes, est un facteur important, mais n’explique que très partiellement cet état de fait. D’autre éléments entravent l’inclusion et l’autonomisation économique des femmes, comme l’absence de systèmes de soutien abordables et de qualité pour les mères peinant à concilier travail et famille, le code du travail, la violence domestique, ou encore la prédominance d’attitudes et de valeurs plus conservatrices que ne le laisse entendre le progressisme du CSP. Ces inégalités freinent le développement économique et social du pays en le privant d’une partie de ses forces vives.

La violence à l’encontre des femmes surprend dans un pays comme la Tunisie. Nous avons eu écho de présomptions d’actes d’intimidation envers des femmes entrepreneurs qui s’occupent de transformer des ressources naturelles en produits à haute valeur ajoutée. Ces femmes offrent  ainsi une opportunité d’inclusion et d’autonomie financière à d’autres femmes rurales.  Il est impératif de préserver les initiatives entrepreneuriales des femmes afin de promouvoir leurs droits économiques tout en encourageant toute une génération de jeunes diplômés de l’intérieur du pays à s’engager dans l’entrepreneuriat. Les enjeux de la crise de la COVID-19 ne doivent pas mettre en péril des efforts, certes parfois timides, en matière d’innovation et d’inclusion économique. Au-delà de l’inégalité de genre qui n’a pas sa place dans une société moderne, la violence sexiste empêche les femmes d’entrer et de progresser sur le marché du travail, de réaliser leur plein potentiel et de servir ainsi d’exemple à leurs enfants.

Enfin, le manque d’égalité en termes de droits économiques pénalise les femmes qui sont fortement désavantagées pour l’accès au crédit, à la propriété foncière et aux produits financiers. Cette inégalité entrave leurs initiatives entrepreneuriales ou commerciales et leur autonomie financière s’en trouve affectée. Selon le rapport 2020 du Forum économique mondial sur l'inégalité hommes-femmes, seulement 2,9 % des entreprises tunisiennes ont un capital à majorité féminine. Ainsi, l’importance des garanties dans les décisions d’octroi de crédits, associée au code successoral qui prévoit que la femme n'hérite que de la moitié de la part de l'homme, du même degré de parenté, constituent des blocages majeurs aux droits économiques des femmes. Il faut continuer d’espérer que le dernier grand projet du défunt président Essebsi concernant le droit d’héritage sera réalisé afin de combler cette inégalité fondamentale.

L’énergie, le courage et le dynamisme de la femme tunisienne d’aujourd’hui reste un élément unique dans une région où subsiste l’inégalité entre les genres. Tout comme leurs mères et grand-mères qui, dans les années 60 et 70, ont investi de nombreux champs professionnels, que ce soit dans les secteurs de la santé ou de l’éducation, dans la fonction publique ou les entreprises privées, les jeunes femmes d’aujourd’hui sont capables d’innover. Elles intègrent les secteurs d’avenir, les start-up les plus sophistiquées et maîtrisent les métiers les plus pointus. On s’attend à ce que la Tunisie, pionnière en matière d’égalité des genres, encourage cet esprit d’innovation en protégeant les femmes des violences de ceux qui défendent le statut quo, en leur garantissant leurs droits économiques et en leur offrant l’égalité des chances au travail comme elle le fait déjà en matière d’éducation. C’est cela aussi la démocratie.

jeudi 13 mai 2021

علي الرياحي

أنا كي الطير

انا كالطير في وكري انغني
عايش في خير اشكون احسن مني

انا كالطير في وكري انغني
عايش في خير اشكون احسن مني

انغني للأطيار وانصيح
انغني للاشجار والرّيح

عيشة العصفور تعجبني
من بنتها شعر يغني

جيت انذقها لساني حرقني
يا محلاها
يا محلاها
يا محلاها
يا بابا يا حني
***
انا العصفور فوق النسر

vendredi 23 avril 2021

دعاء الجمعة


رمضان كريم 

فقد روى عن النبي محمد صلى الله عليه وسلم أن العشرة الأوائل من شهر رمضان رحمة وأوسطها مغفرة و أخرها رحمة


اللّهم اجعلنا ممن عفوت عنهم ورضيت عنهم وغفرت لهم وحرّمت عليهم النار وكتبت لهم الجنّة ووالدينا وجميع المسلمين أمواتا وأحياء. ربي انها يوم الجمعة من رمضان أسأل الله تعالى أن تدوم السكينة في قلوبكم والابتسامة على محياكم والسعادة في بيوتكم والصحه في أبدانكم والتوفيق في حياتكم والأمان في دروبكم والنور في وجوهكم وأن يغفر لنا ولكم ولوالدينا وولوالديكم وكل عزيز لديك. اللهم اجعلها خيرا وبركة وفرجا وسعادة ورحمة على الجميع. مع صباح هذه الجمعة في رمضان اللهم لا تدع في قلوبنا أمنيّة إلا وأحييتها بقدرتك يا كريم وأرزقنا خير الأقدار وأرضِنا بها يارب. يا رب في ليلة أول جمعة في رمضان ارزقنا فرحًا قريبًا يُبشر قلوبنا ويُطمئن نفوسنا. اللهم إني أستودعتك قلبي فلا تجعل فيه أحد غيرك وأستودعتك لاإله إلا الله فلقني إياها عند الموت وأستودعتك نفسي فلا تجعلني أخطو خطوة إلا في مرضاتك وأستودعتك أولادي وأهلي وكل شئ رزقتني وأعطيتني فأحفظه لي من شر خلقك أجمعين وأغفرلي ولوالدي وجميع أهل بيتي ولمن قرأ دعائي ووالديه والمؤمنين يا من لاتضيع عنده الودائع جمعة مباركه. وفي أول جمعة في رمضان اللهم إجعلني أبكي فرحاً من حلم ظننته مستحيلاً فتحقق. ربي مع صباح اول جمعة في رمضان تمم امورنا القادمة على خير وحقق لنا ما نتمنى  وأبعد عنا شر الحاسدين ف أنت خير الحافظين. في هذه الجمعة من شهر رمضان المبارك جعلنا الله وإياكم من الميسرين لطاعاته مغفوري الذنب مقبولي التوبة  عتقائه من النار جعل الله لكم من كل ضيقٍ فرجا ومن كل همٍ مخرجا ووقاكم من فتن الزمان وغمركم بالأمن والأمان وسلامة الأوطان وكل عام وأنتم ومن تحبون بألف خير جمعتكم طيبة

 

lundi 29 mars 2021

DRAPEAU TUNISIEN

 

Le drapeau a été adopté par le bey en 1835. La Tunisie fait alors partie de l'empire ottoman. Comme le drapeau turc, il est rouge, avec un croissant de lune et une étoile. Les Turcs en ont fait les emblèmes de l'islam. Les Tunisiens ont ajouté, sur leur drapeau, le soleil, présenté sous forme de disque blanc.

 

LA TUNSIE, LA CŒUR DE L’AFRIQUE

 

Carthage est fondée en -814 par les Phéniciens, soit près de 50 ans avant Rome. C'est la patrie d'Hannibal.

En -146, après les 3 guerres puniques, Rome devient maître de Carthage. À l'époque romaine, la Tunisie porte le nom d'Africa : à l'origine le nom d'une région, l'Afrique a ensuite désigné le continent.

En 439, Carthage est conquise par les Vandales ; en 533 par les Byzantins ; en 698 par les Arabes : ils imposent leur langue et leur religion, l'islam.

En 1574, la Tunisie est annexée par l'empire ottoman.

En 1881, la Tunisie devient un protectorat français.

Le 20 mars 1956, la Tunisie Accède à l'indépendance

 

HISTOIRE  & PATRIMOINE

 

- Musée national du Bardo : principales œuvres

- Wikipédia : musée du Bardo

- Portail de Dougga (Ministère de la culture, Tunisie)

- Unesco : sites du patrimoine mondial

 

CLIO : HISTOIRE DE LA TUNISIE

 

- Sfax, 1881-1956 : histoire de Sfax sous le protectorat français, par Gérard Bacquet & Christian Attard

 

DOCUMENTAIRE VIDEO

 

- YouTube : documentaires sur la Tunisie


- Racines et des ailes (Tunise antique en 3D) - Échappées belles 


FAIROUZ